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Fiches jardinage >  Les Savoir-faire du jardinier >  Planter des framboisiers

Article publié le 20 septembre 2013 et visité 4170 fois.

A la mi-mars il est encore temps de planter des framboisiers : le bouturage est possible (plutèt en automne), mais il est préférable de récupérer de belles tiges avec leurs racines dans un jardin ami.

Les raccourcir de moitié au dessus d’un oeil, puis les planter en rang, tous les 50 cm au moins, dans une terre travaillée en profondeur et bien amendée (avant l’hiver de préférence), allégée avec sable et tourbe en terre argileuse. On peut ajouter au fond du trou de la corne broyée, mais attention, loin des racines pour ne pas les brûler. La décomposition lente nourrira les futures récoltes, de même que le compost incorporé. Un bon paillage gardera l’humidité qui leur est necessaire.
La souche ne tardera pas à émettre des rejets, qui constitueront une touffe.

Les variétés remontantes (à privilégier) fructifieront un peu dès l’automne sur les tiges de l’année, puis abondamment au printemps suivant. A la fin de cette deuxième saison, on coupe au ras du sol les tiges qui ont fructifié, quand elles se dessèchent et changent de couleur. Les nouvelles tiges sont déjà là pour la saison suivante.

Les variétés non remontantes (moins productives, mais souvent anciennes et parfumées) ne fructifient que sur des rejets de deux ans. Il ne faut donc absolument pas y toucher au cours du premier hiver. Tout juste peut-on ébouter les tiges trop hautes. Après l’unique fructification du printemps, la tige se dessèche rapidement. On peut la couper dès l’été, laissant ainsi la place aux nouveaux rejets.

Ainsi le renouvellement des framboisiers est-il facile à conduire, car la nature elle-même est notre guide.

Pour endiguer la vigueur des framboisiers dans les terres riches, n’hésitez pas à raccourcir un peu les tiges trop hautes (toujours au-dessus d’un oeil), en sachant tout de même, que c’est en haut que la production est souvent la plus abondante. Sur les fortes touffes, on doit aussi éliminer les tiges trop nombreuses en supprimant au ras du sol les plus chétives et celles qui sont trop serrées. Celles qui sortent loin du pied doivent être arrachées à la bêche. N’hésitez pas non plus à les contenir entre des fils tendus, ce qui permet de les attacher.

Planter des myosotis à leurs pieds limiterait les effets du ver de la framboise.

Si le temps est au sec, arrosez un peu au moment où les fruits grossissent. Les framboisiers n’aiment pas la sécheresse. Une exposition à mi-ombre peut même leur convenir, à condition toutefois que le soleil les atteignent suffisamment, gage de fruits vraiment parfumés. On les cueille quand les fruits tombent tout seuls dans la main. S’il faut tirer un peu fort sur le pédoncule, attendez le lendemain !

Ensuite il ne vous restera plus qu’à vous régaler et à laisser les enfants s’en mettre jusqu’aux cheveux... Si la production explose, à vous tartes, confitures, gelées, coulis, sirops, pâtes de fruits, glaces, yaourts brassés, liqueurs... après le jardin, la cuisine ! Le plus rapide est de confectionner de petits sachets pour le congélateur : les desserts élaborés attendront bien la morte saison ! Attention, ces fruits fragiles, une fois cueillis, ne se conservent pas plus d’une journée. Passé ce délai, ils perdent toute saveur et tournent vite.

Au fait, savez-vous d’où vient le mot "framboise" ? Ce serait une déformation de "fraise des bois" ! Les framboises, commes les fraises, poussent sauvages en forêt, surtout en montagne.

Sylvie

Coucou amical à Brigitte qui est à l’origine de cet article.

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