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Fiches jardinage >  Galerie de portraits >  Le Rosier de Banks

Article publié le 23 avril 2008 et visité 3057 fois.
Réchauffement climatique ou marketing ?

A St-Jean-de-Beauregard, lors de la dernière fête des plantes, nous avons été interpellés par la présence en force du rosier banksiae : une véritable petite merveille.

Voilà quelques années, j’ai eu la nostalgie de ce beau rosier qui émerveillait mes yeux d’enfant dans le midi et que parfois je voyais dans les magazines. Je me suis donc mise à la recherche de celui-ci.
Certes, quelques rosiéristes avertis le commercialisaient, mais on m’ a mise en garde : il est gélif (nous le savions) et la floraison, en région Centre, n’aurait peut-être pas l’attrait espéré !
Déçue, mais convaincue que les végétaux, quels qu’ils soient, n’atteignent leur plénitude que dans leur région d’éléction, j’abandonnais alors mon rêve !

Il faut croire que le mercantile a pris le pas sur la raison, car les choses ont bien changé : on le trouve jusque sur les marchés. Est-ce que l’on compte sur des hivers plus doux ?

L’année dernière, lors d’une visite de jardin, nous avons vu un jeune sujet planté dans des conditions optimum ; il sera pour nous une bonne expérimentation !

Anne-Marie et Alain

Ramené de Chine, le rosier de lady Banks porte le nom de l’épouse de Sir Joseph Banks, qui dirigea Kew Garden (immense et splendide jardin botanique de la banlieue de Londres).

Sensible au froid, il doit être planté en situation abritée ou trouver refuge sur un balcon. Il resisterait à -10°, mais les fleurs précoces (Avril-Mai), gélent aussi ! Liane de plusieurs mètres dans le midi, il présente alors des cascades de petites fleurs légèrement parfumées d’un jaune très doux. Il n’est pas remontant, mais son feuillage persistant de forme allongée est décoratif. Ce rosier est quasiment sans épines ("inerme" selon la terminologie botanique).

Il en existe une variété blanche encore plus fragile. Par contre ce sont des rosiers qui supportent bien la sécheresse ; le bois qui a été lignifié par la chaleur supporte alors mieux les températures hivernales.

Photo prise en 2006 chez Arielle et Dominique.

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