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Magnolia stellata en péril
"Bonjour, Nous avions un superbe Magnolia stellata, mais cette année il a peu fleuri. Comme il est, depuis peu, envahi par le lichen, nous pensons que cela a été un frein à sa floraison. (...)

Les messages relatifs à cet article :

30 mars 2016

Bonjour Marylène,

Pour avoir eu pendant près de 20 ans un Magnolia stellata qui me désespérait, j’ai fait les observations suivantes :
- La plantation doit être soignée, surtout si vous avez un sol pauvre (sable) ou un sol lourd (argileux).
- Ensuite il faut beaucoup le nourrir : compost, terreau, engrais bio...etc sur un sol largement ameubli et débarrassé d’herbe sur un cercle au moins aussi large que l’aplomb des branches, voire plus et cela chaque année en fin d’hiver.
- A la fin de l’été et en automne, il faut lui mettre de l’eau s’il fait sec, car c’est le moment ou les boutons à fleur sont en gestation pour le printemps suivant.
- La taille n’est pas conseillée, c’est un arbuste à croissance assez lente. Il ne faut donc supprimer ou élaguer que les branches disgracieuses car trop longues ou chétives à l’intérieur de la ramure. La forme est naturellement assez harmonieuse.
- Le lichen n’empêche pas une plante de pousser, mais vous pouvez légèrement le gratter avec un gant de jardin qd les branches sont mouillées : tout part assez bien ds ces conditions. On enlève le lichen qd il devient trop important et disgracieux.

J’espère que l’an prochain votre magnolia éclatera de joie dans votre jardin, c’est un arbuste à la floraison remarquable,

Bon courage !


  • 31 mars 2016

    Merci Sylvie de tes conseils


    • 3 avril 2016

      Bonjour,

      Les magnolias sont des plantes de terres de bruyères et donc le calcaire ne leur convient pas... Il préfère une terre fraiche et riche. S’ils ont besoin d’un paillage d’écorce de pin (pourquoi pas d’aiguilles de pin), car ils craignent la sécheresse de l’été, les sols lourds qui gardent l’humidité, ne leur conviennent pas.
      La solution peut-être alors de les cultiver en pot en mélangeant terreau et terre de bruyères (de la vraie, la mention "dite terre de bruyère" ne garantie pas la qualité du mélange humifère et un peu sableux), car c’est le plus petit des magnolias avec un faible développement.

      Je ne crois pas qu’il soit aisé d’aller contre nature et je trouve les conseils donnés intéressants.

      Le lichen ne met en aucun cas en danger les arbres auxquels il s’accroche, car il ne se nourrit pas de la sève. Il est souvent associé à des algues et il est le signe d’un air non pollué. Le brosser suffit si effectivement il y en a beaucoup, ce qui serait aussi significatif d’un lieu assez humide ?

      Bon jardinage


      • 4 avril 2016

        Il y a de très beau stellata dans notre quartier et la terre n’est pas spécialement acide. Mais il est sûr qu’un terrain trop calcaire ne doit pas non plus leur convenir. Il y a cependant de grandes tolérances sur le PH lorsque le sol est régulièrement nourri et recouvert de paillis, ce qui semble le plus important. La terre de bruyère est si pauvre en matières organiques qu’il faut peut-être l’oublier, sauf pour alléger un sol lourd. Les écorces de pin ou les aiguilles vont un peu acidifier le sol... si les oiseaux ne passent pas leur temps à tout vanner !


        • 6 avril 2016

          La vraie terre de bruyère différe considérablement de celle fréquemment vendue en jardinerie ou au supermarché. Elle est pauvre certes, mais elle permet de contrer l’effet du calcaire (en remplacement de la tourbe).

          Je viens de faire un essai cette année à la plantation de nouveaux fraisiers selon les conseils lus dans divers ouvrages ou divers articles internet.

          Quant aux aiguilles de pin l’acidification de la terre est tellement faible que des auteurs ou expérimentateurs en permaculture la conseillent au potager. Ce paillage bon marché offre l’avantage de dissuader les limaces. Chic !

          C’est vrai que les merlettes sont agaçantes à disperser les paillages. Mais en mangeant les petits insectes qu’elles délogent, elles assurent la régulation. Elles transforment aussi les feuilles en les déchiquetant, facilitant sans efforts du jardinier l’incorporation de l’humus au sol.


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