Les messages relatifs à cet article :

25 novembre 2007

Le texte est donc tiré de La raison gourmande 1995 de Michel Onfray, (philosophe qui semble connu pour son athéisme violent mais ceci n’est pas notre propos).

Le tableau de Pissaro vient magnifiquement illustrer la part alimentaire du jardin : Poireaux, carottes,cornichons pour le pot-au-feu d’hiver.

• 25 novembre 2007
  

  Je ne peux que m’incliner : BRAVO Marie-Geneviève et merci à Sylvie pour ses recherches historiques

  Avec deux "f" , ça doit être encore plus rebondi, non ? A moins que le clerc chargé de recopier le mot ait eu besoin d’une lettre pour finir sa ligne ou... ses fins de mois !

  Vive l’ORTOGRAFE simplifiée et je signe (bien que le logiciel souligne ce beau mot en rouge ! une vieille habitude difficile à passer , sans doute)

  
  

  • 26 novembre 2007
    

    A bas cette réforme qui défigure notre langue ! On s’est bien débrouillés jusqu’à maintenant avec elle ! Les élèves d’aujourd’hui n’auraient-ils donc plus les mêmes capacités à apprendre ? "Ortographe" avec un "f" est ridicule comme un lapin à trois pattes et inadmissible comme une soupe sans sel !

    
    

    • 27 novembre 2007
      

      Tu ne dis rien Carmel ? Je pensais entamer une querelle des anciens et des modernes... pour rire !

      
      

      • 27 novembre 2007
        

        si, si ,je dis eau re tèt gras feu
        et vive le jardin , mais aussi l’horticulture, ! Qu’est donc devenu HORTUS passé en Jardin ?

        Ah la belle ortHographe , alors, pour les tenants de la vieille école il fö métre 2 Haches à ores tau gras fe.

        Allez, trêve de balivernes, il faut cultiver son jardin, c’est -à dire travailler sans perdre son temps à des spéculations, nous précise le grand Robert !

        
        

        • 28 novembre 2007
          

          Belle reprise de volée !

          
          

25 novembre 2007

Ce ne peut être que MAFFLU : même racine que le vieux verbe "mafler", manger beaucoup-> "galimafrée" ; ce vieil adjectif signifie "qui a de grosses joues".
Chez Th. Gauthier on peut lire : "Quelque robuste servante aux joues colorées et mafflues comme les peintres flamands en mettent dans leurs tableaux."

J’aime bien aussi FRACTAL, plus science-fiction, qui sent le froid de la glace contrairement à mafflue, qui a la chaleur du fourneau."Fractal" est un terme scientifique, qui peut se comprendre ici comme : qui fragmente la lumière en la réfléchissant. Etes-vous d’accord avec moi ?

• 25 novembre 2007
  

  En effet je ne connaissais pas le terme « mafflu » alors sur google j’ai tapé « tomates mafflues » et le tour est joué : aussitèt Bernard Pivot vient sauver ce mot qui allait disparaître de notre patrimoine.

  
  

• 26 novembre 2007
  

  A bien y réfléchir, j’ai dû faire un contre-sens. Il s’agit d’"objets fractals", donc l’auteur évoque les milles formes irrégulières dessinées par les petites nervures des choux.

  La lumière si caractéristique des gouttes d’eau qui roulent sur les feuilles pruinées des choux n’a rien à faire ici. Mais c’est ainsi que mon imagination a recréé le texte...voilà ce que c’est, quand l’esprit bat la campagne !

  
  

25 novembre 2007

Merci de nous faire découvrir des auteurs littéraires ou philosophiques. Quelle profusion d’adjectifs ! N’étant pas non plus très cultivée à ce point, j’ai tatonné sur internet et découvert assez facilement ce texte contenant un mot à sauver. Marie-Geneviève

• 25 novembre 2007
  

  Racontez- nous ! Quel mot à sauver si ce n’est "mafflues" ? Je ne trouve pas ! A l’aide.
  Carmel

  
  

24 novembre 2007

premier indice : philosophe, il explore les textes des cyrénaïques, des hédonistes, des épicuriens et il nous conte leur sagesse heureuse, leur pensée lumineuse et leur art de vivre : une âme de jardinier en somme.

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