Chrysomèle "Oreina cerealis", ou "Chrysolina americana" * un nouvel ennemi personnel à combattre : il dévore vos romarins, vos lavandes, votre thym et fait des dégâts à la mesure de sa prolifération, car ces petits coléoptères aux élytres rayées mordorées, presque métalliques, peuvent être nombreux à grignoter les feuilles. Certaines plantes en sont fortement affaiblies. Alors, une fois de plus, la vigilance est de mise.

Quand ils sont actifs au soleil, leur moment de prédilection, taillez les en pièce avant que de nouvelles générations ne viennent grossir leurs rangs : 200 à 300 œufs jaunes sous les feuilles pour une ponte.

En hiver les larves, qui se sont nourries pendant quelques semaines sur les plantes, rentrent dans le sol pour hiberner.

Attention à la technique de défense propre aux coléoptères : menacés, ils se laissent tomber, alors mettez une main dessous avant de les attraper.

Si les chrysomèles sont trop nombreuses pour que vous les attrapiez à la main, Lutte biologique possible : savon noir dilué ou Baccilus thuringiensis (bacille de Thuringe) comme pour la pyrale du buis. On peut essayer aussi les purins d’ortie ou de tanaisie.

* Dites nous son nom véritable, cet insecte semble avoir plusieurs noms de baptême !